jeudi 16 août 2007

ma vie

quand j’étais tout petit mon père était ouvrier agricole, il rentrait à midi pour manger, il venait souvent avec un cheval qui s’appelait : diamant, il l’attachait au poteau de la pompe et lui donnait à boire assez souvent il me mettait sur le dos de ce cheval, un dos large comme la table de cuisine, une forte odeur (il avait travaillé le matin, mon père le faisait marcher avec moi sur le dos quand il marchait je sentais ses muscles bouger sous mes fesses, je l’aimais, pour moi diamant était le plus beau et le plus fort de tous les chevaux,

J’avais une tétine attachée à mes habits avec une épingle à nourrice et une petite ficelle ce qui me permettait de sucer ma tétine quand je voulais et de salir mes vêtements avec ma bave et la poussière de la cour sans le vouloir,

Ma mère a décidé que j’étais trop grand pour avoir une tétine, j’ai pleuré, fais la comédie jusqu’à ce que ma mère me rende la tétine, puis un autre jour elle me l’a enlevée, je commençais à pleurer elle me dit : le diamant a mangé ta tétine, puisque ce ètait mon cheval prèfèrè je n’ai plus pleurè ni rèclamè ma tètine.

On faisait des silos avec des carottes ou des betteraves fourragères pour éviter le gel, les carottes étaient pour nous, les betteraves pour les animaux (lapins et ?



Sur un tas de carottes on met de la paille (20cm), sur la paille on met de la terre (15cm)au printemps on défait et tout est intact.


MON Père EST MORT j’avais4ans, ma mère m’a emmené au cimetière et devant un petit tas de terre elle m’adit ton papa est là, j’ai dit « pourquoi on a mis papa dans un silo ? »

Après je ne pouvais plus parler, je bégayais énormément, je ne pouvais plus quitter ma mère, quand elle allait au wc j’étais devant la porte et je pleurais,

J’ai été soigné par le docteur cabane qui n’a pas fait payer toutes ses visites(un docteur cabane, prof ou chirurgien a été cité à la télé il y a 5 ou 6 ans, son fils peut-être il mérite un bon fils

Mon père j’y ai pensé beaucoup et longtemps

Avant ma première communion, j’imaginais qu’il reviendrait pendant le repas , il n’est jamais revenu : il m’a toujours manqué son absence m’était douloureuse

Quand mon père est mort on habitait dans une maison de ma grand-mère le maire du village est venu voir ma mère et lui a dit « ne pleure pas fannie, arrête de te faire du souci je vais mettre tes enfants à l’assistance publique » ma mère a répondu « si vous faites ça, je me jette au canal »

Ma grand-mère est venue pour dire « le Dédé est mort, fannie tu n’as plus rien à faire ici » elle nous flanquait à la porte

4 ans de travail acharné bien au-delà des 35 heures par semaine, ma mère a travaillé comme une bête de somme, les betteraves demandent des efforts d’homme

pour arracher les betteraves avec un sac vide un sac de 50 kg de patates elle se fait une large ceinture, l’outil pour arracher les betteraves a un manche comme un manche de fourche au bout un cône (comme une fourche) avec deux crocs sur le cône un anneau attaché à cet anneau et à la ceinture en sac une chaîne. Elle plante les crocs dans la betterave et poussant avec ses jambes tirant avec son dos , elle arrache la betterave, la portant avec le manche, elle la met dans un rang de betteraves arrachées qui contient 4 rangs de betteraves en terre. ensuite Courbée ou à GENOUX AVEC UN couperet elle coupe l’extrémité de la betterave ou sont implantées les feuilles (elle doit couper un collet assez épais pour enlever toutes les feuilles mais pas trop épais pour ne pas gâcher un betterave (le cultivateur viendra vérifier) , elle les a accompli ces efforts terribles , elle nous aimait tant, elle voulait une maison pour nous, oh ma mère tu es admirable, un lointain cousin de son age lui a conseillé une maison dans le village de longecourt « les bus passent, les trains passent, il y a une gare, tes enfant pourront suivrent des études à dijon «

4 ans après j’étais au notaire avec elle, quand elle a acheté une maison de longecourt,elle a tiré de l’argent de sa poche de tablier, le notaire « il vous reste de l’argent pour nourrir vos gosses ? » oui

et nous avons déménagé en 56, j’avais huit ans, après un court temps d’adaptation je jouais au cow boy et au indien avec un enfant de mes voisin et une fille de la ferme la plus proche, dans nos jeux, elle était ma compagne, ma femme, je l’aimais,

un jour elle venait à bicyclette, sa petite sœur aussi, elle ne me gènait pas, j’ai embrassé A sur les lèvres, sa sœur l’a vue et l’a dit à sa mère, un jour après, sa mère est venue vers moi « toi je ne veux plus te voir vers A, si tu reviens, c’est R (son mari) qui viendra te voir « R est un homme grand et fort impressionnant pour un gamin de 10 ans, je suis rentré en larmes, j’ai dis pourquoi je pleurais et je suis allé dans ma chambre. Mon frère est venu me consoler, lui qui est resté célibataire, c’était bien.

A . étais mon premier amour et un premier amour ne s’oublie jamais. Pendant longtemps j’ai pensé à elle, je rêvais (éveillé) que cet amour renaissait chez A

SA Mère M’a rejeté é à CAUSE DE MA CONDITION ?,

Voici 2 exemple au collège le directeur me surprend en bagarre avec un autre élève : punition conjugaison à tous les temps en script 5 couleurs (changer de crayon à chaque mot s’astreindre à s’abstenir de se battre comme un chiffonnier polonais,

Le chifonier polonais m’est resté dans la gorge

Au lycée, 8 jour avant le bac je passe au conseil de discipline pour un petit échange verbal à la cantine avec un serveur.

Après ce conseil de disipline.je suis convoqué par le directeur il me dit : « je ne comprends pas comment le fils d’une veuve d’ouvrier agricole réponde ainsi. » enfant de pauvre j’aurais du baisser la tête et me taire ? Jamais je ne l’ai fait

J’ai été viré ? J’ai DIT ET REDIT à Marie « si un directeur parle ainsi à mes fils je vais lui casser la gueule, il le mériterait bien »


A 11 ans je suis allé au collège, je partais tôt attendre le bus de ramassage scolaire et je revenais tard, je ne fréquentais plus les enfants du village.

Un dimanche, il faisait soleil, A et M(une fille de la maison derrière la notre), étaient avec moi, on avait décidé de se promener ensemble, j’avais un pantalon d’été bleu, je me baisse, j’entends une déchirure, je tâte et je découvre la déchirure de mon pantalon, je rentre en reculant chez moi et je mets un short, les filles n’ont pas apprécié « il fait chaud, mais tu étais mieux en pantalon mais je n’en avais qu’un et il était déchiré







vant d’aimer marie j’étais au bal prin le samedi soir avec une bande de copains de longecourt, certain était là pour boire et se battre, j’étais là pour les filles, je dansais un slow et souvent j’embrassais à bouche que veux-tu, ensuite on allait s’asseoir à une table ou dans ma simca 1000, ma main allait sur la cuisse de la fille et remontait doucement j’qu’au slip et essayait de passer sous un élastique, elle disait : non, j’ai mes règles, ma main allait dans l’entrejambe et à travers le slip je sentais la serviette hygiénique et j’arrêtais mes recherches, je laissais tomber, je connaissais rien, je ne négociais pas de rendez-vous, ni d’autres activités sexuelles, caresse manuelle, buccale, raapport anal, rien, et 8 jours après au bal prin, petit papillon,

j’avais des connaissances sexuelles d’un gamin, j’étais un jeune homme pas mal fait, sympa, je plaisais aux jeunes filles et je disais les mots qu’elles souhaitaient entendre.

j’essayais de butiner une autre fleur, il se déroulait la même scène

j’ai lu une expérience : dans une salle avec des chaises identiques, les chercheurs ont fait asseoir une femme en pleine période d’ovulation, ils l’ont fait sortir et ont fait rentrer des hommes un par un leur ont dit de s’asseoir ou il voulait et les faisait sortir, tous les hommes se sont assis à la place de la femme, d’après les chercheurs c’est du à l’état de la femme, et ghis me dit à l’époque tu ne voulais pas d’enfant et incosciament j’ allais vers des filles qui avais leurres règles

un samedi soir un gars de la bande dit : j’ai dansé avec une belle fille sympa je ne voulais pas me faire voler ma place de leader je demande : ou elle est ? il me la montre et j’y vais, j’avais des cacahuètes, je lui en offre, un slow, je l’invite, elle dit oui, on y va, on danse, je serre, je caresse, tu t’appelle comment ? » marie t,

« Marie, qui voudrait votre nom retourner trouverait aimer aimez-moi donc marie » deux vers de Ronsard dans un bal monté, c’est pas mal, on est allé dans ma voiture, je demande : tu veux ? marie en larmes répond : » je ne peux pas, j’ai mes règles »

l’exploration de ma main vérifie ses dire, on se quitte sur un baiser, je n’ai rien négocié


8 jours plus tard au bal prin, j’étais assis une jeune femme vient me dire « une petite brunette attend un blondinet, elle est là-bas » il s’agit de marie et moi alors j’y vais, on a dansé discuté à la table de la jeune femme et de son ami dany ( un frère de marie)


dany dit » on va rentrer, je t’emmène marie »

je ne me souviens pas si c’est marie ou moi qui a dit on rentre ensemble, dany et moi on part en même temps, mais je m’arrête, marie et moi profitons de la nuit de son bon état pour aller au bout, après plusieurs tendres échange je reprends le volant, dany est dans la cours, il proteste » ça fait une heure que je vous attends, marie répond »désolée, on s’est arrêté, on a discuté, on n’a pas vu le temps passé, je ne sais pas s’il est dupe, mais il ne dit plus rien

à la même époque (avant marie) un samedi je roule des pelles à une infirmière, le lundi , j’ai une gingivite, (je pense l’infirmière t’a donné ça)

je ne l’ai pas cherché.

Avec MC on était allongé sur l’herbe à coté du lac kir, j’avais mes doigts dans son sexe, tout mouillé, je sors mon outil, le voyant, elle dit « non, je ne veux pas », je remise mes affaires et on part, je ne me souviens plus ou, je roule vite, il y a beaucoup de virages, je suis, déçu, en colère, je veux lui faire peur, le seul à avoir peur c’est moi, dans les virages.

Je l’ai conduite chez elle, je ne l’ai pas revue, pas négocié un rendez-vous, qu’est-ce que j’étais con

Elle est venue chez moi, je n’étais pas là, ma mère l’a trouvé belle, tout bien : conversation, politesse, tout.


Qu’est-ce que j’étais bête, j’en ai loupé

La première fois que j’ai vu le père de marie , il m’a enguelé, il voulait que je ne revoie plus marie, je l’ai quitté en disant à bientôt, je n’avais plus 10 ans, je ne voulais plus que l’on me dicte ma conduite


Ici, je ne fais pas de comparaison avec marie, je suis marié depuis 37 ans, je ne l’ai pas trompée, je regrette ma jeunesse avant elle.je ne regrette pas mon mariage. Marie m’a dit » la première fois que je t’ai vu tu avais la tête entourée de lumière et je t’ai aimé tout de suite » marie a tout fait avec sa tête, son cœur, son corps pour que je l’aime, elle a réussi


On s’est connu en octobre, mariés en juin, le soir du mariage j’avais 5 francs dans mes poches, marie zéro, toute la semaine nous nous sommes fait inviter par la famille, à l’époque peugeot versait à ses ouvriers un acompte le 11 de chaque mois, c’était bienvenu,

F est né en novembre

Nous avons choisi « marie ne travaillerait pas, se consacrerait à nos enfants

J’étais très inquiet pendant la grossesse de Marie je me sentais pas capable d’être papa

A l’usine j’étais volontaire pour tous les samedi, je travaillais un samedi sur deux, seule l’équipe du matin était invitée le samedi, deux jours en heures supp changeaient la paye, je travaillais pour mes enfants pour ma femme, je ne dépensais rien pour moi, mes loisirs, lecture, pêche,

4 ans après en juillet E est né et ensuite 5 ans après G une fille est née, quelles joies, 2 garçons 1 fillenous voulions une fille, nous avons demandé à un médecin, comment avoir une fille, il a dit pour il faut avoir de nombreuses relations, il faut vous épuiser, tous les cromosomes déterminant le sexe masculin de l’enfant seront partis, ensuite vous pourrez avoir une fille, je l’ai fait, j’ai fait l’amour le plus souvent possible même sans en avoir envie, (j’avais envie d’une fille), j’étais épuisé, vidé des chromosomes y, marie a conçu une petite fille, j’ai pleuré de joie, mes trois enfants, depuis leur naissance, m’ont donné beaucoup de plaisirs , de satisfactions, de fierté, j’ai assisté à chaque naissance, voulais, ce bébé qui sort du ventre de sa mère , entre dans la vie et dans votre cœur, tout s’est bien passé, sauf , un incident, le deuxième garçon se présentait mal, la sage femme a appelé le docteur, marie souffrait, je lui mettais un tuyau d’oxygène sous le nez et lui disais de respirer comme un chien, le bébé est venu en même temps que le docteur, il était blanc, sur son corps, il y avait du bleu, du rouge, je le croyais mort, j’ai pali, la sage femme l’a pris par les pieds l’a soulevé en me disant »vous voulez sortir ? » au même moment M a pleuré j’ai répondu « non », M étais vivant, j’avais eu très peur, tout allait bien,j'ai assisté à la naissance de tous mes enfant, la première fois le chef d'atelier m'a disputé :"quand on veut être résponsable, on ne reste pas chez soi, on vient travaillé tous les jours" je pensais cause toujours mon bonhomme je suis près à recommencé, je serai à la naissance de mes enfants.


à l’usine, je voulais gagner plus, j’avais été nommé chef d’équipe, je m’inventais du travail, pour venir le samedi, j’étais volontaire, pour toutes les formations, les nouveautés, j’étais le premier chef d’équipe a avoir un cercle cle qualité, j’avais le N° 4 les trois premiers étaient aux mains de nos supérieurs, j’ai participé à un concours inter usines(une affiche ventant les cercles qualités) j’ai pensé à la fusée « entreprise de star treks, j’ai dessiné une fusée chez moi, à 4 pattes dans la chambre de francis à 4 pattes, avec une grande règle, j’ai tracé les lignes de la fusée , lignes qui se rejoignaient à un point bien en dehors de la feuille, pour respecter une perspective, en tête de l’affiche « les cercles qualités des moteurs de l’entreprise, sur un moteur, celui qui était bien visible j’ai inscrit CQ4 l’affiche était belle, le slogan était bon, sauf le CQ4 avec la perspective était pas bien, ce qui m’a valu de n’être que troisième de toutes les usines, premier de Dijon,ce travail fait chez moi a été suivi par biens d’autres,

les enfants ont grandi, francis a emmené un copain chez nous,autant francis était cool, autant franck était bon chic, bon genre, chemise, cravate, soulier cirés, francis est sûrement le premier lycéen a voir une chaussure jaune une chaussure verte, francis a toujours un regard d’artiste sur tout, il a dessiné, peint, francis et franck restaient avec moi, certains soir, autour de la table de la cuisine nous parlions de tout, souvent d’amour, de filles, je me souviens avoir dit « une fille ce n’est pas comme un mouchoir en papier que l’on jette après s’être mouché, après j'ai pensé « tu es trop moralisant, tu les empêche de vivre,

je viens de recevoir un mail de franck, il écrit que ses meilleurs souvenirs de cette époque c’étaient nos soirées, je suis heureux de ce compliment, je suis heureux d’avoir aidé ce jeune homme a bien se construire,

un jour franck a demandé a marie qui était nourrice « vous voulez garder une nièce » marie a dit « non », marie et moi, avons décidé de ne pas garder d’enfant de la famille, de connaissance, de personne travaillant à peugeot quelque soit son niveau hiérarchique, franck a tellement insisté, marie a cédé, katheline est entrée dans nos vie, elle avait deux mois, toute la famille l’a adorée, si belle si gentille, elle a 13 ans, sa mère nous a dit »elle n’arête pas de parler de tata et tonton »elle est gentille, intelligente, serviable, travailleuse, ses parents sont persuadés que c’est grace à nous, j’en doutais,

mais j’ai vu une émission ou des chercheurs ont dit l’amour, l’attachement (en insistant beaucoup sur ce mot sont necessaires pour que le cerveau des bébés se développe bien (valable pour les enfants,

alors je sais pourquoi mes enfants et katheline ont tête et cœur bien faits, marie et moi avons été

bons parents

marie a lu et relu des dizaines de livres aux enfants, elle les emenait à la bibliothèque municipale à 2 pas de notre appartement, les enfants choissaient un livre chacun, quand un livre leur plaisait, les enfant demandaient souvent sa lecture aujourd'hui kételine est chez moi,quelques jours, elle se souviens du livre "billy bonbon", marie l'a envoyé à samuel notre petit fils californien ghis sa maman veut lui apprendre le français,

vers 1990 je me suis mis à tomber en marchant, un caillou, un pavé plus haut que les autres me fesait tomber, marie me tenais la main et avant ma chute me retenais, j'ai passé un irm, le docteur m'a dit" nous n'avons rien trouvé, mais ça veut dire que vous avez une épée de damoclès audessus de la tête" j'ai eu peur, pour ne pas laisser ma famille dans une situation désastreuse, j'ai pris une assurance vie, comme j'avais de plus en plus de mal à marcher et pour gagner plus, en activité et en maladie j'ai été volontaire pour faire les nuit, la nuit on ne court pas de réunion en réunion, pas de montée d'escalier 4 à4, mais on est coupé de toute une vie, de toute décision,

depuis longtemps je disais "j'ai mal aux genoux, je ne disais pas la vérité, pour venir à l'usine je prenais des cachets, le docteur avait dit "un quart sous la langue, j'en prenais deux, une nuit j'ai raconté ma vie au docteur de peugeot, elle m'a dit "je vous dis ce que je dirais à mon père, votre place n'est plus à l'usine", j'ai quitté l'usine, j'ai pleuré sur mon état, sur mon travail, j'aimais être responsable d'un secteur, il a fallu un déambulateur à 4 roues pour marcher, un jour l'épée de damoclès est tombée, moi avec elle, je tirais sur une pièce du frigo, la pièce a cédé, je suis parti en arrière et tombé sur le crane, un afflux de sang au cerveau m'a plongé 7 semaines dans le coma, les visites journalières de ma famille, mes seurres me prennais la main et disais "robert tient bon, roro accroche toi", une de mes 2 seurres a dit à ma mère "maman, prend ton chapelet et prie pour robert, maman le fait encore tous les jours, au sortir du coma je ne peux plus marcher, plus me lever, je ne peux manger que de la nourriture mixée, je ne sais plus boire, je mange de l'eau gélifiée, marie s'est battue pour que je rentre chez moi, elle a tout organisé pour moi, location de materiel, lit médicalisé, fauteuil roulant, verticalisateur, planning des auxilliaires de vie, elle a tapé de la main sur le bureau du médecin dont dépendait ma sortie, je suis sorti le deux janvier de cette année, à force d'attention de marie, elle a fait mes plats préférés, elle cuisine bien, elle a mixé de moins en moins, actuellement je mange comme vous (marie me coupe la viande , comme pour elle), je bois, le kiné me fait marcher avec un déambulateur, ma jambe droite fonctionne correctement, le coté gauche fonctionne mal, à ma demande les auxilliaires de vie font bouger mon bras gauche, ma main gauche et ma jambe gauche, mon bras gauche a fait des progrès quand je me déplace avec le déambulateur je m'appuie un peu dessus, il ne plie pas, il y a 4 mois, s'il pendait au dehors du fauteil j'avais besoins d'aide pour le ramener sur mes genoux, aujourd'hui, il le fait seul.

à l'hopital un médecin a dit "coté gauche paralysé" je l'aurai giflé, avec le déambulateur je vais de la porte de la salle de bain à la porte d'entrée, la jambe droite fait de petits pas normaux, je traine la jambe gauche, mon pied ne se lève pas,chaque fois marie me regarde, m'encourage, me soutient, mes efforts ne sont pas que physique, j'ai des connexions au cerveau qui sont cassée ou qui fonctionnent mal, je fais des effort dans ma tête et parfois j'y ressens une vague qui envahi ma tête et me rend impuissant,

le matin à mon réveil je fais bouger ma jambe, je la plie et l'étend, comme pour faire un pas, j'y arrive, allongé sur le dos, ça viendra debout, parfois j'ai du mal à m'endormir alors je pense à tout ce que je ferais si je pouvais faire mes transferts, ou marcher avec un déambulateur, le kiné voulait me faire marcher avec des canes tripodes, j'ai imposé le déambulateur, "monsieur carlet, vous êtes têtu, " oui, ou persévérant,













4 commentaires:

Ghislaine a dit…

Quel condensé ! Quelle vie ! Quand on lit ça comme ça, d'un coup, on s'étonne moins que tu te sois tant battu et que tu ais fait autant de progrès depuis ton accident. Tu n'as pas fait non plus mention de tes problèmes de dos, à la suite desquels tout le monde voulait t'opérer et que tu as vaincu à force d'exercice et de détermination ! Continue, tu es un exemple pour nous tous.

sandra a dit…

Ghislaine a raison, tu es un exemple pour nous tous, et j'espère avoir autant de courage quand je devrais affronter les épreuves de la vie.
Et j'adore ta façon d'écrire, on a l'impression de voir le film de ta vie, c'est très beau.

Robert a dit…

je ne commente pas mon blog, ce serait incorrect, je commente les commentaires . si je suis un exemple, je dois réussir à marcher, c'est me motiver encore,ce matin à 6 heures, à mon réveille, j'ai fais bouger ma jambe gauche comme si je marchais, après le petit déjeuner je demande à l'auxiliaire de vie de bouiger ma main, mon bras gauches, debout sur le verticalisateur en appui sur la jambe droite, je lui demande de bouger la gauche.

Franck a dit…

Quelle vie en effet,
apres avoir lu votre blog, j'ai moi aussi fait un retour arriere sur ma vie (pas si longue que ca tout de meme...).
Comme tout homme mes plus beau souvenirs restent la naissance de mes enfants ainsi que ma vie de couple avec ma femme mais viennent ensuite ces superbs souvenirs passes dans votre famille.
Que de kilometres fait a pieds avec francis puis ensuite en voiture avec manou.
Que de repas pris ensemble a refaire le monde du haut de nos 20 ans, tout juste adultes pour etre responsable de nos acts en encore des enfants devant l'amour d'une femme.
Que de souvenir en camping a Annecy, de petit dejeuner avec des tartines de camembert....
Que de bon moments passes en famille, famille que mes parents n'ont pas su me donner.
Lorque vous parler d'amour, de courrage et de perseverence, on pourrait penser que vous parler d'une religion.
Vous auriez surement ete un mauvais pretre (vous aimez trops les femmes pour ca...)cependant vous auriez surement fait un bon pasteur.
Quel exemple a donner a nos enfants trops gates par des parents qui ne savent pas de quoi demain sera fait aussi dans cette peur de l'avenir on prend de l'avance en cedant trops facilement a leurs caprices
Quelles valeurs donner a cette generation qui vie souvent dans le virtuel des jeux et de la tele et qui pense que quoi que l'on fasse ce n'est pas grave puisque demain on recomence une nouvelle partie....
voici un sujet de discution a mediter.....
a tres bientot
franck
ps autre sujet ou commentaire que j'aimerais avoir de votre part : vous parler souvent d'amour, on en a souvent discuter ensemeble mais nous n'avons j'amais trouver de deefinition ; Pourriez vous m'en faire une? Merci