Emmanuel mon fils a eu un DESS de microbiologie spécialisé en environnement, et malgré une intense recherche d’emploi (mon épouse a posté et compté 200 lettres et par Internet j’en ai envoyé autant, sans emploi dans sa branche il a postulé en informatique ou il n’avait aucune formation, embauché par atos origin, il a si bien appris, compris son nouveau métier qu’il est chef de projet, ce qui démontre que les entreprises de traitement des eaux, de dépollutions ont eu tord de ne pas lui faire confiance,
Le problème des jeunes diplômes de l’université vient en grande partie de là, les entreprises ne font pas confiance aux diplômes, à leur contenu,
Les universités forment des universitaires, pas des jeunes reconnus par les entreprises, la réforme des universités doit permettre aux entreprises un accès à la teneur des formations, je remarque que même le syndicat des étudiants est frileux, alors que les jeunes devraient se précipiter vers le changement, le bousculer vers encore plus, le syndicat fait l’inventaire des acquits et s’y accroche,
Les universités les plus prisées du monde sont américaines, les entreprises y ont un large accès,
Ma fille étudiante en anglais a eu la chance de pouvoir aller dans une université américaine, elle a choisi colgate située entre new York et les grands lacs, cette université lui offrait les voyages, l’ébergement et la nourriture,
pendant les 4 premières années de fac aux USA les élèves peuvent tester différentes matières, ça permet de voir ce qui leur plaît et de découvrir de nouveaux domaines. En parallèle, il y a des matières que tout le monde est obligé de prendre (genre maths et histoire).
Il y a très peu de cours magistraux aussi donc les cours sont moins théoriques. Les enseignants ont plus de contacts avec leurs étudiants et plus de responsabilités par rapport à eux : chaque étudiant a un prof attitré qui suit son cursus, ses progrès, l'oriente, le conseille, etc.
Les médias nous font souvent part des recherches dans les universités américaines,
En France les contenus des diplômes doivent être négociés entre l’éducation nationale et les entreprises concernées par ce diplôme, et les jeunes diplômés auront un emploi 3 mois après l’obtention du diplôme,
Et même dans la recherche les entreprises sont les bienvenues pour participer et appliquer les découvertes.
Je vous remercie de m’avoir lu,
3 commentaires:
l'enseignement est immobilisée par des syndicats passé¨qistes, il faudrait savoir combien de personnes dans l'enseignement ne vont jamais face à des élèves, combien sont syndicalistes à temps plein, y a t-il des emplois fictifs?
pourquoi les enseignants ne sont pas payés au résultats? pourquoi les chercheurs ne le sont pas non plus?
les résultas peuvent être mesuré objectivement,
D'abord pour réagir à ton commentaire, je vois ce que tu veux dire, mais je ne suis pas sûre que les résultats puissent être mesurés objectivement, et je ne suis pas certaine que ce soit souhaitable. Ici par exemple, les enseignants de primaire sont jugés sur les résultats qu'obtiennent leurs élèves aux tests de l'état de Californie. Du coup, ils font du bachottage à longueur de temps, au détriment des matières non testées et du bien-être des élèves, et de plus en plus d'écoles ont même supprimé les récrés !
Ensuite, pour en revenir au message d'origine, un autre avantage des universités américaines est la vie de campus. Cette vie en communauté plus ou moins autonome avec de nombreuses occasions de rencontrer les autres membres de la communauté crée un sentiment très fort d'appartenance et les "anciens" ayant réussi sont très enclins à aider les nouveaux diplômés de leur ancienne fac. Alors appelez ça népotisme, favoritisme, corporatisme ou ceque vous voudrez, n'empêche que ça aide énormément à se faire des relations et à trouver du boulot, et c'est encore plus vrai dans le cadre des fraternités.
les hommes ont peur du changement, j'étais agent de maitrise, si je déplaçais un ouvrier d'une machine a une autre, il fallait y mettre des formes et l'accompagner plusieurs jours, il y avait 2 petites usines à dijon, éloignées de 800 mètres, quand la plus petite a été regroupée avec la plus grosse, j'ai vu des ouvriers pleuré, il retrouvait la même machine, les mêmes compagnos, les mêmes chef à800 m près, et il avait peur, il était inquiet, pas pour son licenciement à l'époque on en parlait pas, il n'y en a pas eu, non il s'inquietait du changement, tout était déménagé, l'endroit changeait, quel stress pour rien,
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